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Comment Cultiver l'Herbe Sticky Beast Automatic
5 min

Comment Cultiver l'Herbe Sticky Beast Automatic

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Pour cultiver du bon cannabis, il existe plus d'une technique qui vous permettra de récolter des tonnes d'herbe de premier choix. Découvrez l'expérience de culture de cette variété par Top Shelf Grower et apprenez avec un des meilleurs.

STICKY BEAST AUTOMATIC : GERMINATION

Je suis un fan de la méthode de germination dite de la « serviette en papier » et, comme d'habitude, j'ai vu 4 graines germer en 48 heures. Dès que les racines pivots ont émergé, je les ai plantées directement dans des pots noirs carrés de 6 L avec un terreau léger – en enterrant doucement les graines sous quelques centimètres de terre humides, pré-humidifiée d'eau minérale plate.

Ensuite, j'ai réglé mon ballast numérique réglable sur le réglage le plus faible avec 250 W en sortie, j'ai vissé mon ampoule HPS dans le capot en aluminium compact et j'ai réglé mon minuteur sur un cycle d'éclairage 20-4. Deux jours plus tard, les 4 jeunes pousses de Sticky Beast Automatic avaient percé à la surface du sol et commençaient à grandir.

STICKY BEAST AUTOMATIC : CROISSANCE VÉGÉTATIVE, JOUR 1 À 24

Avec les autos de nouvelles générations, c'est pratiquement impossible de distinguer la phase de la jeune pousse de la croissance végétative proprement dite. Mes 4 Sticky Beast Automatics ont connu un départ explosif. Du moins, deux d'entre elles. Arrivé au jour 17, j'ai eu deux plants très vigoureux qui faisaient déjà 25 cm de haut, dépassant deux avortons – dont un avait plus que quelques mutations étranges dans les feuilles. Je ne pouvais pas vraiment me permettre d'accepter des pertes si tôt dans la culture. Mais j'avais deux vrais monstres en devenir entre les mains et ils allaient avoir besoin de tout l'espace de culture disponible.

Je devrais probablement vous dire que j'ai transformé mon placard en espace de culture pour cette plantation et je vais probablement, non plutôt certainement y relancer un cycle de culture avec une autre super auto. De nous y trompez pas, normalement je fais pousser mon herbe dans une tente de culture comme toute personne normale, mais à situation désespérée, mesures désespérées. En parlant des mesures, les dimensions de mon placard de culture d'herbe sont à peu près de 50 cm de profondeur, 1,5 m de hauteur et une largeur proportionnelle à la longueur. Un placard typique.

La fenêtre de la chambre, que j'ouvre régulièrement quand je fume des joints, est la seule ventilation. Un petit ventilateur de table crée un courant d'air et, tant que je règle le ballast sur 250 W, les températures restent entre 22 et 26 °C et l'HR entre 40 et 60 %. La seule modification que j'ai faite, ça a été de suspendre un réflecteur à partir de la tringle et d'y mettre des plants de cannabis au lieu de mes vêtements. Mais même maintenant, des mois plus tard alors que je vous écris, je voyage toujours léger. Je possède trois paires de tout, je vis près d'une laverie et, croyez-le ou non, je me sens plus libre que jamais.

Quoi qu'il en soit, je voulais me prouver un principe à moi-même, et à vous tous. Pour mes propres raisons personnelles, j'avais besoin de me prouver que je pouvais faire pousser de la bonne herbe, peu importe les circonstances. En même temps, je voulais montrer aux micro-cultivateurs et à ceux qui se demandent toujours si c'est une décision valable, l'énorme potentiel d'une culture amateur à faible coût et de haute performance.

De retour à nos moutons. J'ai coupé les deux pousses médiocres et je me suis mis à tailler et à palisser mes deux stars. Comme j'avais deux phénotypes différents, j'ai eu l'opportunité de mettre en place plusieurs techniques, avec d'excellents résultats, sans vouloir trop me la jouer. Sérieusement, j'ai été si étonné de voir à quel point mes plants ont bien réagi au LST que j'ai été plus audacieux en pliant à chaque jour qui passait. J'ai même étêté le plus buissonneux des deux pour voir combien de pousses supplémentaires je pouvais encourager.

En utilisant une combinaison de tuteurs en bois fin de 30 cm de long et d'attaches végétales souples, j'ai aplati la canopée, encore et encore. Un repositionnement quotidien du réflecteur était nécessaire pour maintenir la distance optimale de 30 cm entre le sommet des plants et la lampe de culture. J'ai continué ma technique « Acupuncture LST » sans m'arrêter pendant 8 jours jusqu'à avoir développé deux buissons de 40 cm de haut. L'horloge biologique de toutes les plantes à autofloraison est un compte à rebours jusqu'à la floraison et, le 25e jour, les pistils dépassaient de multiples sites sur les deux plants.

50 TEINTES DE STICKY BEAST AUTOMATIC : FLORAISON, JOUR 25 À 75

La Sticky Beast Automatic est passée à la vitesse supérieure dès le début de la phase de floraison. C'était bizarre de voir les fleurs se former si rapidement sans la transition typique vers un cycle lumineux 12-12. Mais c'est la beauté des hybrides à autofloraison. C'était vraiment une culture appliquée et mon planning de pliage des pousses s'est accéléré pendant les 15 premiers jours de la période de floraison. Arrivé au jour 40, les deux plants avaient doublé de taille, dans tous les sens du terme. Ils étaient non seulement deux fois plus grands en hauteur, à presque un mètre de haut, mais aussi deux fois plus buissonneux, avec une abondance de pousses secondaires. Pour être plus spécifique, je pliais plus de pousses que Yuri Gellar ne pliait de cuillères à l'époque.

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Un phénotype aimait un peu trop s'étirer à mon goût, avec une large distance entre les nœuds et moins de branches, mais il était toujours plus comparable à une lourde indica qu'à une naine ruderalis. Le phénotype plus buissonneux ressemblait à un buisson Skunk à fond, prenant bien du poids du côté des têtes. Tout se passait bien, jusqu'à ce que ce ne soit plus le cas. Une carence en calcium et en magnésium a frappé vers le jour 50 et a affligé les deux plants jusqu'au jour 60. Un diagnostic éclair et une réponse rapide ont remis la culture sur la voie, mais pendant plus d'une semaine, j'étais persuadé de m'être tiré une balle dans le pied et d'avoir empoisonné les deux plants.

J'ai gardé mon calme, j'ai rincé à l'eau pure et j'ai ajusté mon apport nutritif. Engrais-eau-engrais-eau s'est avéré être le planning le plus efficace et je n'aurais jamais dû m'en détourner. De plus, j'ai aussi découvert que des doses à 25 % de la puissance des nutriments de base trois-parties d'Advanced Nutrients sont parfaites pour la phase végétative, en augmentant progressivement jusqu'à 50 % pendant la phase de floraison. Diminuer l'azote n'a pas fonctionné, je suis donc retourné à des portions égales de Grow, Micro et Bloom pour déclencher une seconde poussée de fleurs.

Arrivé au jour 68, une paire de guerriers cannabiques résistants s'élevaient à un mètre de haut et tout le placard était rempli de têtes collantes. Même si ce n'était pas les tiges de têtes les plus longues qui existent, une mer de tête de taille petite à moyenne, denses et givrées, avait rempli la canopée. Mon petit ventilateur, maintenant placé sur une boîte posée sur une chaise, maintenait un courant d'air à travers la canopée verte collante. Bien sûr, il y avait toujours quelques feuilles jaunes à cause de la carence en cal/mag, mais les têtes avaient fière allure. En plus, j'étais de toute façon en train de défolier. Il était temps de rincer, une fois de plus.

Une semaine plus tard, au jour 75, après une inspection visuelle soigneuse des sommités florifères, j'ai su qu'il était temps de récolter. La majorité des pistils étaient passés du blanc à l'orange/rouge. Des têtes collantes vert fluo avec une couverture de trichomes blanc laiteux sont passées entre mes ciseaux de taille pour le reste de la soirée. Un arôme musqué de « bête écrasée » allait embaumer mon appartement pendant les 10 jours suivants, jusqu'à ce que je pèse 147 g de têtes sèches de Sticky Beast Automatic et que j'allume un joint pour célébrer et parfumer l'appartement de sa bonne odeur d'herbe.

Luke Sumpter
Luke Sumpter
Titulaire d’une License en sciences de la santé clinique et passionné par la culture des plantes, Luke Sumpter travaille depuis sept ans en tant que journaliste professionnel et auteur à l’intersection du cannabis et de la science.
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